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L’extrême droite en France : Un héritage familial et une arnaque politique à combattre

Avatar de Frédéric Quillet

Depuis des décennies, l’extrême droite en France connaît une montée en puissance inquiétante, portée par une famille, celle des Le Pen, qui incarne cette dérive nationaliste, xénophobe et haineuse. Marine Le Pen, figure emblématique du Rassemblement National, n’est pas simplement la présidente de ce parti : elle en est l’héritière d’un véritable empire politique familial, où chaque membre a joué un rôle clé dans l’instauration de cette idéologie fascisante qui attaque nos valeurs républicaines et terrorise la population. Derrière ce masque de dédiabolisation, une arnaque politique se cache, une manipulation des Français pour les amener à soutenir un projet profondément rétrograde et destructeur.

Le Rassemblement National n’est pas simplement un parti politique : c’est un projet familial, où l’ascension de Marine Le Pen s’inscrit dans une tradition de pouvoir et d’influence construite depuis plusieurs décennies. Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, a ouvert la voie à une idéologie qui, loin d’être ancrée dans des convictions républicaines, repose avant tout sur la peur, le rejet de l’autre et l’ultranationalisme. Cette ascension n’est pas le fruit d’une révolte ou d’un véritable mouvement populaire, c’est une construction politique familiale qui fait passer l’intérêt personnel avant l’intérêt général.

Les Le Pen ont ainsi occupé, sans interruption, les postes clés au sein du parti. Jean-Marie, avec ses discours extrémistes, sa vision fascisante et ses positions inacceptables, a dirigé le parti pendant des décennies. Puis c’est sa fille, Marine Le Pen, qui a pris la tête du Front National, tout en menant une « opération de dédiabolisation » destinée à adoucir l’image de l’extrême droite auprès du grand public. Mais derrière cette façade « moderne », le programme du Rassemblement National reste fondamentalement ancré dans les mêmes idées de division, d’isolement et de fermeture.

L’arbre généalogique de l’extrême droite ne s’arrête pas là. Le parti est marqué par une série de mariages et de liens familiaux qui renforcent ce système de pouvoir oligarchique. Jean-Marie Le Pen n’a pas seulement été à la tête du parti, il a aussi marié Pierrette Le Pen, et plus tard sa fille, Marion Maréchal, a été une figure montante du mouvement, souvent vue comme la relève de la droite radicale. Mais ce n’est pas tout. Louis Aliot, ancien compagnon de Marine Le Pen, a également joué un rôle central dans l’ascension du parti, tout comme son gendre, Philippe Olivier, qui a occupé des fonctions de conseiller auprès de Marine Le Pen. Sans oublier le frère jumeau du gendre également grand fasciste local ! Ces liens familiaux tissent un réseau de pouvoir fermé, où les Le Pen restent les principaux bénéficiaires d’une politique démagogique et dangereuse. Et n’oublions pas Jordan Berdella compagnon d’une  » Le Pen » !

L’argument selon lequel Marine Le Pen et son parti seraient les garants d’une « nouvelle ère » pour la France est une pure arnaque. Leur projet ne repose que sur des promesses vaines et des discours populistes. Ils se présentent comme les défenseurs des « vraies » valeurs françaises, mais derrière cette façade se cache une idéologie autoritaire, nationaliste, et surtout, destructrice pour les principes fondamentaux de notre République.

Marine Le Pen ne cesse de jouer sur la peur des Français : peur de l’immigration, peur de l’islamisation, peur de la mondialisation. Tout cela soigneusement cultivées, sert à justifier des politiques répressives et un repli sur soi qui, loin de protéger les Français, n’a pour seul effet que de fragiliser notre cohésion sociale et d’amplifier les fractures internes à notre société.

Le véritable objectif de Marine Le Pen et de son clan est de préserver leur pouvoir familial. Derrière l’image de la candidate « modérée » se cache une politique de division et d’exclusion. Le parti est un véritable instrument de manipulation des masses, qui cherche à profiter des fractures sociales et économiques du pays pour instaurer une politique régressive et autoritaire, tout en protégeant les intérêts de la famille Le Pen.

La montée de l’extrême droite en France n’est pas une fatalité ni une modernité. Il est impératif de soutenir les décisions judiciaires courageuses, comme celles qui ont récemment condamné certains discours et actes de l’extrême droite. La justice, en rappelant les dangers de ces idéologies, donne une réponse forte à ceux qui, comme Marine Le Pen, tentent de faire passer la haine pour de l’humanisme et leur fascisme pour de la laïcité !

L’extrême droite, loin d’être une alternative politique, est une dérive dangereuse qui porte en elle les germes d’un autoritarisme dévastateur pour nos libertés. Le combat doit être mené à tous les niveaux : dans les urnes, dans les rues, et surtout dans les consciences. Nous devons dénoncer cette arnaque politique, ce parti familial qui n’a d’autre objectif que de préserver son pouvoir et de diviser la France.

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