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Entre guerre et paix : l’appel désespéré à la fin du cycle de violence israélo-palestinien

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Le 7 octobre 2023, l’histoire du conflit israélo-palestinien a pris une nouvelle dimension de violence. Ce jour-là, le Hamas a lancé une attaque terroriste d’une brutalité inouïe. Plus de 1 200 morts, des familles décimées, des civils pris au piège dans des massacres. Cette journée restera gravée dans les mémoires comme l’un des moments les plus sombres de l’histoire d’Israël. Et rien, absolument rien, ne peut justifier un tel carnage. Il est impossible de réduire la souffrance à une simple question de « légitime défense » ou d’idéologie. Des vies humaines ont été détruites dans la plus grande cruauté.

Cette violence s’est poursuivie, se transformant en une riposte israélienne implacable. Des bombardements incessants sur Gaza, des milliers de morts palestiniens, des infrastructures civiles détruites, des quartiers entiers effacés. Aujourd’hui, Gaza n’est plus qu’un cimetière à ciel ouvert. Selon les derniers chiffres, plus de 30 000 Palestiniens ont perdu la vie dans cette guerre, et des millions d’autres vivent dans la terreur constante. Les hôpitaux sont saturés, les écoles détruites, et la moindre tentative de répit semble aussi lointaine que jamais.

Ce conflit ne date pas d’hier. Il a des racines qui plongent profondément dans l’histoire du XXe siècle. En 1947, l’ONU proposait un plan de partage pour créer un État juif et un État arabe. En 1948, Israël a déclaré son indépendance, provoquant la première guerre israélo-arabe et l’exode de centaines de milliers de Palestiniens. En 1967, la guerre des Six Jours a permis à Israël de prendre le contrôle de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Depuis, les négociations de paix, notamment les accords d’Oslo en 1993, ont échoué à instaurer une paix durable. Chaque pas vers la réconciliation a été contrecarré par une violence de plus en plus destructrice.

Les images que nous voyons aujourd’hui sont celles de l’échec de ces décennies de négociations. Une spirale de violence, de vengeance et de peur. D’un côté, un peuple qui se bat pour sa survie et son identité, de l’autre, un autre peuple, traumatisé par des siècles de persécution et la mémoire du génocide. La souffrance est réciproque, et personne n’en sort gagnant.

Il est crucial de se rappeler que ce conflit ne concerne pas seulement des armées ou des gouvernements, mais des millions d’êtres humains. Des femmes, des enfants, des familles entières qui, jour après jour, voient leur monde se briser. Les images de violence sont devenues une norme, des visages devenus des symboles, mais derrière chaque chiffre, chaque victime, se cache une histoire, un être humain.

Et pourtant, l’issue de ce conflit semble bien souvent dans les mains de dirigeants qui, loin d’être des bâtisseurs de paix, apparaissent comme des architectes de la guerre. D’un côté, Benjamin Netanyahu, leader israélien, n’a cessé d’alimenter l’escalade avec des politiques d’occupation et de répression, tout en cultivant l’illusion de la sécurité par la violence. De l’autre côté, le Hamas, sous la direction de Yehya Sinwar, continue de nourrir la haine en appelant à l’anéantissement d’Israël et en utilisant des civils comme boucliers humains. Ces dirigeants, responsables de l’avenir de leurs peuples, jouent une dangereuse politique du crime organisé, ignorant le coût humain de leur positionnement.

Il est temps d’ accepter l’idée que la guerre n’est plus une solution. Ce n’est pas en étouffant un peuple qu’on trouve la paix. Ce n’est pas en envoyant des bombes sur des civils qu’on protège un autre peuple. L’histoire de ce conflit a montré que la vengeance et la répression n’ont mené qu’à plus de souffrance et de haine.

Il faut une paix qui ne soit pas une façade, mais une base solide pour un avenir commun. Cela signifie d’abord la reconnaissance des droits du peuple palestinien, l’arrêt immédiat des colonisations, l’établissement d’un État palestinien viable et souverain. Mais cela signifie aussi la sécurité d’Israël, le droit pour ses citoyens de vivre sans crainte des attaques, de se sentir en paix chez eux.

Il existe des voix, des deux côtés, qui refusent la violence et la haine. Des Israéliens et des Palestiniens qui, malgré tout ce qu’ils ont perdu, restent convaincus que la paix est encore possible. Ce sont ces voix qu’il faut écouter. Ce sont ces voix qu’il faut soutenir. Ce sont elles qui, petit à petit, réussiront à faire entendre raison aux extrémistes, aux fanatiques, à ceux qui nourrissent le conflit depuis trop longtemps.

Aujourd’hui, le monde entier doit se faire l’écho de cet appel à la paix. Et, plus important encore, il doit agir pour que ce cessez-le-feu ne soit pas qu’une pause temporaire, mais le début d’un chemin vers une paix juste et durable.

Il est grand temps de tourner la page de cette guerre sans fin. Il est temps de dire stop à la violence et de remettre l’amour de la vie au centre de tout. L’espoir d’une paix doit doit s’imposer.

Frédéric Quillet

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