,

Affif Djelti le mal aimé de Mayer-Rossignol ?

Avatar de Frédéric Quillet

Il est où le temps où l’on respectait les champions sportifs ? Est-elle partie dans les oubliettes, cette époque où l’on mettait en avant des départs à la retraite de personnalités internationales ? Apparemment, Affif Djelti, du côté de Nicolas Mayer-Rossignol et de ses « suivants », est l’inconnu du dimanche.

Pourtant, à 64 ans, le multiple champion est sollicité régulièrement par des clubs, des associations, des organisations nationales pour de multiples raisons : défendre les valeurs du sport, représenter la boxe, sensibiliser toute population qui le souhaite à ce sport. Mais surtout, il reste pour beaucoup de sportifs une référence exceptionnelle. Partout en France le champion, fait la joie des organisateurs qui le sollicitent. Partout, excepté la maire de Rouen ! Comment cette ville appauvrie en excellence sportive peut-elle se passer de l’aura d’un tel sportif.

Mal traité et insulté car ignoré. Le sportif qui a fait briller la boxe dans les quatre coins de la planète, ramenant titres sur titres, qu’ils soient mondiaux, européens ou français, a toujours mis en avant la ville de Rouen. Affif Djelti s’est battu et a sorti ses tripes pour son pays et sa ville. Depuis 18 ans, il est allé de déception en déception. La reconnaissance d’une ville ne se résume pas à une photo dans un bureau ! Le champion méritait plus. En plus, à Rouen, qui peut se glorifier d’avoir le même palmarès qu’Affif Djelti ? Personne ! Sa carrière ne se résume pas à une petite médaille d’athlétisme ! Affif Djelti a pulvérisé des records insensés, incommodant même à l’époque la Fédération française de boxe, l’obligeant à changer les règles de cette discipline pour que le quadragénaire de l’époque continue de défendre ses titres jusqu’à l’âge de 44 ans !

Le dernier affront en date de la part de Nicolas Mayer-Rossignol sera de ne pas lui décerner la médaille du Mérite de la Ville après 43 années de services. Quel manque de respect de la part du représentant de cette mandature politique, qui termine son règne avec la plus mauvaise des réputations : celle de ne pas respecter les sportifs d’exception.

Frédéric Quillet

Avatar de Frédéric Quillet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *