Imaginez : La société dans laquelle nous évoluons vous laisse totalement libre en conscience. Ne rêvons pas ! Notre conscience est organisée depuis notre enfance pour répondre aux attentes morales de notre environnement sociétal. La manipulation est telle qu’elle peut se rendre invisible rentrant ainsi dans une perfidie infinie nous amenant à des comportements ridicules et inéluctables.
Beaucoup d’entre nous faisons n’importe quoi pour éviter la confrontation avec notre conscience. Nous sommes tous concernés par cette tendance. L’introspection est toujours un risque. En effet, cela peut nous prouver à quel point notre identité a été façonnée par des croyances empruntées. Pour ne pas nous emmener devant le miroir de la conscience, le système construit des attentes artificielles qu’il impose pour faire éclore en nous des désirs faussement essentiels.
Ainsi, nous courons après des objectifs dont on sait pertinemment qu’ils sont programmés pour ne jamais être atteint. Ces mirages nous contrôlent. L’organisation sociétale fait tout pour que nous n’interrogions pas notre conscience. Elle agit même pour que nous l’oublions. Elle s’arrange pour que nous remplissions le vide avec des substances artificielles du bruit, du superflu, de l’inutile. Qui construit l’organisation sociétale ? Qui construit les règles qui génère la morale publique ? Hé bien sans aucun doute, la gouvernance ! Elle peut être économique, politique ou philosophique, voire religieuse. Ce microcosme part du principe civilisationnel que les 3/4 de l’humanité suivent les règles sans broncher. Il sait également que peu nombreux sont celles et ceux qui se révoltent. Avec ces deux principaux paramètres, on peut facilement construire des murs d’illusion et Controller la masse.
Dès lors, lorsque nous interrogeons sérieusement notre conscience, nous nous rendons vite compte de la manipulation. Nous visualisons nettement les ficelles du marionnettiste. Et là, nous devenons une menace. Connaître et mettre en place les rouages d’une manipulation nous mettant sous contrôle est un atout essentiel pour le pouvoir et les êtres de pouvoir. Machiavel avait déjà à son époque ( 15 et 16 ieme siècle) découvert et mis en place des méthodes de manipulation permettant à quiconque voulant mettre en place une zone d’influence psychologique au bénéfice de son pouvoir, d’éviter que les gens réfléchissent. Il fallait juste les maintenir dans le besoin illusoire. Il fallait les contraindre de rester en soumission face à l’autorité.
Un citoyen éclairé qui ne cherche pas la lumière publique et qui reste autonome, est une entité que l’on ne peut soumettre. Quand vous n’avez besoin de rien, on ne peut vous atteindre en agitant une récompense. Ainsi vous devenez dangereux ou au mieux « Personne à risque ». Dès lors le système sociétal met en branle un panel de mesures visant à vous marginaliser, vous décrédibiliser, vous humilier. Vous êtes une personne incontrôlable et automatiquement un potentiel ennemi. Ceci est vrai également pour les groupes dont vous partagez les idées politiques, religieuses ou philosophiques. Quelque soit l’environnement du groupe ( hostile ou non dans le dogme), l’électron libre reste une peste à éliminer.
Alors il faut redoubler de finesse pour naviguer dans cet environnement. Convainquez-vous du fait que cette société rejette la conscience individuelle et armez-vous d’outils qui vous permettront de ne pas trop vous exclure car sans interactions sociales, notre équilibre mental peut se trouver déstabilisé avec parfois des conséquences désastreuses. Il y va de notre équilibre, de notre conscience ! Mais n’oublions jamais que notre liberté de conscience a un prix et il faut l’accepter pour que nous ne devenions pas des légumes humains dépourvus de conscience.
Frédéric Quillet
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