Les insulaires rouennais le savent : la place st Marc de la ville est un haut lieu du rassemblement politique à l’occasion du marché dominical. Après un ronronnement de reprise de l’activité militante, depuis la rentrée, Dimanche 14 septembre s’est vu donner le coup d’envoi de la saison. Icelle est chargée dans la mesure où l’instabilité internationale et la chienlit politique que nous vivons en France, demande déjà de l’attention.
Cui-cui en mode sauveur écolo
Les socialistes fortement représentés inauguraient cette rentrée par un message écologique lunaire  » C’est nous qui améliorons la qualité de l’air depuis 5 ans » nous disent-ils avec des termes plus adéquates à la bienveillance politique bien entendu. Du coup le maire de Rouen se positionne sur un terrain plutôt réservé à son partenaire, son ami, son maire-adjoint, son….. …… : Jean-Michel Bérégovoy, grand timonier de l’écologie locale. Le message est clair  » Les gars, on peut faire aussi de l’écologie sans vous ». Nicolas Mayer Rossignol est tellement sympa avec ses amis politiques qu’il s’octroie seul les lauriers d’une politique locale pourtant négociée avec les écolos et les communistes. Les personnes concernées apprécieront !
Malgré tout, il y en a un qui refuse le bilan positif scandé par les socialistes. Frédéric Sanchez, ancien socialiste et aujourd’hui militant à droite dans l’écurie Horizon ( cravate bleue toque noire…..à ne pas confondre avec les Républicains, cravate bleue-marine et toqués du cerveau), affirme que le bilan positif de la qualité de l’air à Rouen n’a rien à voir avec les actions de cui-cui, l’écolo boschervillais. Voici ce qu’il affirme sur sa page Facebook . On ne prête qu’aux riches, nous direz-vous, mais l’analyse quoique orientée a du sens et le mérite de se poser sur des réalités techniques.
Petit Béré en mode  » ensemble et mobilisation »
A l’inverse, Jean-Michel Bérégovoy, présent également avec son équipe dévouée, a préféré une rentrée plus musclée politiquement en communiquant sur la mobilisation du 18 Septembre prochain. Le maire -Adjoint grand ami des  » socialistes des seconds tours « , s’est donc logé dans la brèche du national. Celle d’une gauche unitaire dans laquelle les écologistes se sentent à leur place. Il joue la carte de l’unité. D’ailleurs au verso du tract national qui est consacré à l’action rouennaise, il dresse un mini bilan qu’il présente au nom des élus locaux et non au sein.
Deux stratégies de communications opposées . Opposées oui, mais jusqu’à quand…..au soir du premier tour avant la synthèse ?
Affaire à suivre.
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