Les écologistes français : des chevaliers verts à géométrie variable !

Ah, les écologistes français ! Ces héros autoproclamés de la planète, bardés de bonnes intentions, toujours prêts à donner des leçons… mais rarement à les appliquer. Ils prêchent la sobriété depuis leurs lofts rénovés au chanvre bio, s’indignent contre le capitalisme depuis leurs smartphones dernier cri, et défendent le climat… du haut de leurs multiples mandats.

Il faut dire qu’en France, l’écologie est devenue moins un combat qu’un tremplin. Derrière les grands discours sur l’effondrement imminent, se cache souvent une ambition bien plus terre-à-terre : exister politiquement, grappiller des voix et monnayer son aura verte contre des postes ou des alliances. L’écologie n’est plus un projet de société, c’est une posture, une ambition sans âme

Prenons par exemple ceux qui hurlent contre les voitures, tout en voyageant d’un plateau télé à l’autre en SUV hybride “parce que c’est pour le travail” ou en avions et autres jets !!! . Ou encore ceux qui dénoncent le bétonnage, mais ne rechignent pas à soutenir des projets immobiliers dans leurs fiefs municipaux : « faut bien pensé au bien être de son siège en flattant ses électeurs et leur démonter que l’on s’occupe et préoccupe de ses gueux   . Le fameux “faites ce que je dis, pas ce que je fais” devient leur devise non officielle.

Et puis, que dire de cette obsession pour les symboles creux ? :

Supprimer des sapins de Noël, interdire les barbecues ou s’attaquer aux terrasses chauffées devient soudainement plus urgent que de remettre en cause les accords commerciaux, le système agricole intensif ou l’impunité des grandes multinationales pollueuses. À croire qu’ils préfèrent cibler la petite classe moyenne plutôt que les vrais responsables.

Il y aurai des intérêts bien plus supérieur a toute forme de sincérité politique ?

Certains vont jusqu’à justifier leur inaction gouvernementale par de vagues “contraintes du réel”, (préserver des emplois tout en continuant à capitaliser sur leur image de résistants climatiques. Mais où étaient-ils quand il fallait s’opposer aux projets autoroutiers, aux zones industrielles absurdes ou aux subventions aux énergies fossiles ? Sans doute occupés à négocier une énième tribune dans « Libé », ou tout autres torche cul … a excusez-moi ils étaient en pleins exercices de contorsions intellectuelles pour espérer un strapontin ministériel.

L’écologie française est devenue une marque, un label à coller sur un programme politique vide mais électoralement vendeur. Elle ne fait plus peur au pouvoir, elle l’arrange. Parce qu’elle offre une caution morale bon marché, à condition de ne jamais vraiment déranger les intérêts économiques dominants.

En fin de compte, comme tous les autres sectes politiques : les écologistes français sont peut-être bien les meilleurs alliés du système qu’ils prétendent combattre. Hypocrisie ? Intérêt personnel ?

Appelons cela “réalisme politique” si cela les aide à mieux dormir la nuit. Mais qu’ils ne viennent pas s’étonner que je ne les prenne plus au sérieux et les méprisent comme ils le méritent

Docteur Mansour