La France vacille sous le poids des inégalités et de la précarité. Dans chaque foyer, la défiance envers les institutions s’installe comme un murmure permanent. Les réformes, travail, retraite, éducation, s’enchaînent; et manifestement, elle servent ceux qui n’en n’ ont guère besoin. Elles provoquent parfois des frustrations silencieuses et une colère contenue certes, mais prête à jaillir. La gauche accompagne l’intérêt des plus démunis d’aujourd’hui en agitant les slogans de l’injustice sociale.
la Gauche sociale a été Longtemps tractée par le parti socialiste. Icelui a tourné le dos aux valeurs populaires. Le PS est devenu centriste, ouvert aux compromis avec la droite. Il a troqué son idéal pour se focaliser sur des accords de pouvoir. Il a surtout pris goût au pouvoir que les dirigeants actuels ont envies de connaitre à leur tour. Les manœuvres actuelles ne sont que les prémisses de la future création d’un parti démocrate. C’est aussi le constat que malgré ses périodes politiques fastes, le PS n’a pas su mettre en place le changement de paradigme politique nécessaire permettant d’ arriver à une évolution comportementale du pouvoir.
Il va falloir s’y faire : Aujourd’hui, le parti socialiste est un mouvement centriste et avant tout de gouvernement qui a relégué les valeurs populaires au second rang de leurs priorités. Certains disent que cela fait longtemps que c’est ainsi. aujourd’hui, on peut l’affirmer, c’est officiel.
La véritable gauche sociale se construit ailleurs à présent : Elle veut toujours protéger les vulnérables, défendre la justice sociale, et rappeler que la démocratie ne peut se réduire à un simple calcul d’intérêts. On trouve les protagonistes de ce nouveau souffle au sein des associations de défense, les collectifs et toutes organisations engagées pour le soutien auprès des moins forts, à côté des gens de peu…
Dans les rues, sur les places, dans les assemblées citoyennes, les Français tentent la relève : manifestations, grèves, engagements discrets ou bruyants. Autant de signes prouvant que l’esprit critique ne dort pas et que la conscience collective refuse la résignation.
Seulement, le constat est malheureusement sans équivoque : Ces méthodes d’action ne semblent plus gêner les gouvernements qui préfèrent les représailles policières que les négociations.
Si la petite révolte des gilets jaunes peut poser questions sur les réelles motivations de ses participants, il est impossible de fermer les yeux face aux répressions sans retenues que ces personnes ont vécu.
C’est pourtant ce que l’opinion publique a fait refusant de rejoindre en masse un mouvement populaire dont le bilan répressif reste sans conteste violent.
Alors, face aux réactions violentes d’un état répressif et à la tentation simpliste et identitaire de l’extrême droite, cette gauche réplique par la solidarité, la défense des services publics, et la protection de ce qui uni : égalité, fraternité, dignité.
Des thématiques que la gauche sociale ne lâchera pas et qui exclue ipso facto le parti socialiste de l’action de terrain vue sa dérive centriste. Et même si il y a toujours des militants chevronnés convaincus par fidélité de leur engagement au sein du parti socialiste que l’on retrouve parfois dans les rassemblements unitaires, la situation de ce parti est nationalement une catastrophe.
N’ EN PARLONS PLUS !
Le temps s’accélère. Le climat, la survie de ceux qui souffrent déjà : tout impose des choix clairs et courageux.
Justice sociale et transition écologique ne peuvent plus se séparer : elles respirent ensemble, elles se nourrissent de mobilisations citoyennes, elles tracent un chemin dans le sillon de l’histoire brandissant encore et encore leur opposition à l’économie capitaliste.
Dans ce paysage tendu, la gauche sociale affirme sa présence. Protéger les travailleurs, écouter les mouvements populaires, proposer plutôt que céder, construire plutôt que subir.
Rappeler, dans chaque geste, que liberté et égalité ne sont pas de simples mots, mais des chemins à tracer, jour après jour, au milieu des tempêtes économiques, sociales et environnementales.
Et pour exister et peser à nouveau, pour redonner souffle et cohérence, la gauche sociale doit se réinventer, recréer une dynamique politique, et fonder un nouveau parti, capable de rassembler les énergies dispersées, de redonner voix aux laissés-pour-compte et de remettre la justice sociale et la solidarité au cœur de l’action publique.
Ce nouveau souffle sera l’étoffe d’une France qui refuse la résignation, qui invente à nouveau le courage et la lucidité, et qui fait vivre autant l’idée que l’engagement collectif seul remède aux illusions et aux dérives d’un pouvoir de plus en plus rude et mortifère.
Frédéric Quillet


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